Nous sommes atterrés, désolés, tristes et même révoltés.
Pourquoi les séismes sont-ils toujours aussi imprévisibles, aussi meurtriers, aussi dévastateurs.
Pauvres Népalais. Cette population, d’une gentillesse extrême, doit subir régulièrement les affres des catastrophes : tremblements de terre, inondations, glissements de terrain, avalanches.
Cette fois, en plus du bilan très lourd des victimes, une grande partie du patrimoine git à terre, anéanti.
Nous nous souviendrons à jamais des superbes Durbar Squares de Bhaktapur, de Patan, de Katmandou et de leurs magnifiques temples aux toits superposés, si typiques, qui, aujourd’hui, ne doivent plus former qu’un amas de briques et de poutres entremêlées. Même le stupa de Bodhnath n’existe plus. Les images étant très rares, nous gardons l’espoir insensé que quelques-uns d’entre eux aient pu résister à la force du séisme.
Nos pensées vont aussi à Moti, notre jeune guide alors âgé d’une dizaine d’années, qui nous avait promenés dans son village de Bhaktapur. Que Dieu puisse l’avoir épargné, lui et sa famille qu’il nous avait présentée. Son rire résonne encore dans nos têtes…
Nous devions y retourner en septembre prochain. Nous attendrons un peu…
Nous avons un si bon souvenir de notre séjour précédent…