D’après les notes de Chantal…
Aujourd’hui, nous quittons Bali et devons refaire les sacs. Difficile de repartir! On est toujours triste de laisser cette ile que nous aimons tant.
Le minivan vient nous chercher à 14 h 30 et l’avion Air Asiapour Kuala Lumpur part à 19 h 10. Après trois heures de vol sans histoires, nous prenons un bus qui nous arrête à Pudu, tout proche de notre hôtel réservé sur Booking. Après discussion avec le réceptionniste, nous échangeons la chambre double qu’il nous avait attribuée pour une twin,plus grande et dotée d’une salle de bain elle aussi plus vaste.
Après ces péripéties, nous partons manger au restaurant indien à 1 heure du matin et nous nous couchons à 2 heures repus, mais fatigués de cette journée de transport…
Couchés tard, on se réveille tard: il est 8 heures lorsque nous émergeons. nous sommes déjà en train d’adopter le rythme local: les Malaisiens ne sont pas matinaux et les magasins n’ouvrent pas avant 10 ou 11 heures. Ça change de Bali! Nous prenons le petit-déjeuner dans un restaurant indien où nous avons nos habitudes, juste en face du Low Hyat, lieu entièrement dédié à l’informatique et que nous connaissons très, trop bien lui aussi!
Au centre commercial Times Square, les couleurs des slips Body Glovene plaisent pas à Alain. De toute manière, le choix était trop restreint; il verra plus tard. Je veux prendre rendez-vous chez mon coiffeur habituel, mais, mauvaise surprise, le salon n’existe plus dans la galerie en plein travaux. J’en déniche heureusement un autre, juste à l’étage au-dessus. Je viendrai donc demain me faire couper les cheveux. Chez Uniqlo, j’achète un slip sans coutures que j’aime bien. Vers 16 heures, nous nous rendons à Petaling, dans le cœur de Chinatown, pour voir si nous trouvons des montres à nous plaire. Alain négocie fermement une Rolex, et moi une Ice Watchblanche et noire. Nous voilà tous les deux contents avec nos nouveaux bijoux!
Ce soir, nous retournons manger dans le restaurant indien de ce matin. Le poulet tandooriet le nanqui va avec sont excellents.
Nous nous réveillons encore tard et, comme hier, nous filons vite prendre le petit-déjeuner pour que je puisse arriver à temps chez le coiffeur, au A-Saloon. C’est un nouvel endroit, mais dans le même centre commercial, le Fahrenheit, que le précédent salon et au 2ème étage. À peine assise, on m’apporte une tasse d’eau chaude (j’aurai tout de même préféré un café!) et on me fait le shampoing, plein de mousse épaisse, à sec devant le miroir en me massant le cuir chevelu durant un bon quart d’heure: incroyablement relaxant! Après être passée au bac pour le rinçage, on me pose une serviette bien chaude sur les épaules avant de commencer à me couper les cheveux. La coiffeuse que je trouve très professionnelle travaille rapidement. Après le séchage et un brushing, elle reprend son travail sur ma chevelure sèche en désépaississant et rectifiant le dégradé. En sortant du salon, je suis aussi satisfaite qu’en France, d’autant plus que sourire, gentillesse et coût modique étaient au rendez-vous. Puisque j’ai la Carte Visa sur moi, je me rends dans la galerie des Tours Petronas et achète une paire de sandales Birkenstockvernies noires quasiment au même tarif que chez nous. Ayant retrouvé Alain, nous allons nous offrir une bière au Little Havana où l’on avait nos habitudes les fois précédentes, mais à 18 ringgitle demi de Heineken(4,35 €), la facture monte vite! Le prix happy hourde la Tiger, celle que nous prenons habituellement ici, était de 10 Rm, mais le serveur a préféré nous orienter sur la bière hollandaise en omettant de préciser qu’elle ne faisait pas partie du tarif réduit. Alain a apprécié!!! Résultat de cette petite arnaque: on n’y retournera jamais, d’autant plus que de nouveaux bars, tout aussi aguichants, ont ouvert leurs portes dans la même rue et que le responsable qu’on connaissait bien n’est plus là. Tant pis pour nous aujourd’hui, mais tant pis pour eux à l’avenir!
Ce matin, le réveil a sonné à 7 heures. Le temps de lire Ouest-Francesur nos tablettes et d’apprécier une bonne douche, nous voici déjà dans notre restaurant favori à déguster les roti pisanget à siroter le teh tarik. Après avoir terminé cet excellent petit-déjeuner, nous filons à l’ambassade d’Indonésie prendre des renseignements sur les visas. En effet, nous pouvons de nouveau obtenir des permis de séjour de deux mois, après qu’ils aient arrêté d’en fournir durant deux ans! Nous reviendrons les faire à notre retour de Penang. Alain rentré à l’hôtel, je retourne tranquillement faire les magasins au Times Square et au Sungei Wang Plaza pour chercher des slips Body Glovepour Alain. Quand j’en ressors, il fait très sombre, les bourrasques et les premières gouttes d’eau arrivent, puis le tonnerre gronde fort et l’orage éclate. J’ai tout de même le temps de m’abriter devant une boutique. Là, un charmant monsieur égyptien me tient gentiment la conservation en attendant que la pluie faiblisse un peu. En un petit quart d’heure, la rue s’est transformée en torrent. Incroyable! J’achète un capuchon pour pouvoir rentrer à l’hôtel sans me faire mouiller, mais il ne pleut déjà presque plus lorsque je l’enfile.
Sitôt le petit-déjeuner avalé, nous partons en métro acheter les billets pour Penang à KL Sentral. Le train de nuit n’existant plus, nous choisissons celui du matin, à 9 h 15, qui arrive 4 heures plus tard à Butterworth. Puis, de la gare, nous rentrons à pied en passant par le quartier indien. Près de la Mosquée Nationale, nous nous mêlons à la foule des musulmans qui se baladent entre les stands d’un marché. Nous y achetons deux jus de mangues glacés et 150 grammes de raisins secs. L’ambiance y était super sympa.
Ce matin, dans la chaleur, nous partons pour le centre commercial Pudu Plaza derrière celui de Times Square. Dans cette galerie marchande locale, Alain visite en premier lieu son magasin de matériel photo favori, puis, à l’étage, trouve des slips Body Gloveun poil plus chers que ceux de Penang en janvier dernier. Vers 16 heures, nous allons à Chinatown et dans la rue Petaling, puis dans celle du Central Market, lieu dédié aux souvenirs pour touristes. Nous profitons d’une courte averse pour nous y abriter et faire le tour des boutiques. Au retour, la nouvelle montre d’Alain se décroche et tombe par terre: elle a perdu une attache au niveau du bracelet et est abîmée sur le pourtour du cadran. Désabusé et en colère, Alain décide de retourner sur-le-champ chez son vendeur. Celui-ci la répare rapidement, mais le boitier est irrémédiablement rayé. Il va falloir que je la joue tranquille, ce soir!
Aujourd’hui dimanche, jour des baptêmes dans le temple indien le plus vénéré de la région, nous avons décidé de nous rendre à Batu Caves. Pour aller à KL Sentral, nous empruntons le monorail puis, de la gare, une sorte de RER qui nous dépose là-bas 30 minutes plus tard. Il y a la foule à la fête Annathanam qui s’y déroule. Les hommes arborent leurs plus belles tenues et les saris des femmes se muent en un feu d’artifice de couleurs. Pour monter vers les grottes, une gardienne un peu féroce m’oblige à louer un morceau de tissu pendant qu’Alain force le passage et se met rapidement à grimper les marches. Sous prétexte qu’il était en bermuda, la cerbère voulait l’empêcher de passer, alors que de nombreux visiteurs en portaient un. Une indienne, plus sympa que l’autre, m’arrange la montée en me prêtant un sarong. Quand je le rendrai, elle me demande juste de laisser un billet de 5 Rm. En offrande! On ne comprend pas trop, car nous y rentrions sans aucun souci auparavant. D’autre part, des touristes, asiatiques ou non, sont habillés comme nous et personne ne leur dit rien. Je rattrape Alain en haut des escaliers qui est très surpris de me voir arriver. Au milieu des fidèles, nous visitons tranquillement ce lieu surprenant où des temples sont bâtis sous les hautes voûtes rocheuses. Nous y croisons tout de même deux ou trois nouveaux baptisés, reconnaissables, qu’ils soient enfants ou adultes, à leur crâne rasé et badigeonné d’une fine couche de boue séchée d’un jaune soutenu. À la descente, je pose mon sarong sur les autres sans demander mon reste.