Chemin de Saint-Jacques de Compostelle

Le Puy-en-Velay – Le Sauvage

Depuis notre retour d’Asie, nous avons très peu bougé. Et en cette fin de printemps, le désir de changer d’air me titille de plus en plus les méninges. Nous avons pris l’habitude de marcher au moins une fois par semaine et l’envie d’effectuer une randonnée de plusieurs jours s’impose rapidement. Aussi, lorsque je m’interroge sur le choix de la destination, le « Chemin de Saint-Jacques de Compostelle » me vient immédiatement à l’esprit. J’en ai tellement entendu parler que l’option d’un autre parcours me paraitrait presque inconvenante.

À cause de son problème de hanche, Chantal ne m’accompagnera pas, mais m’encourage dans ma décision d’emprunter le GR 65, également appelé Via Podiensis, depuis Le Puy-en-Velay.

Le sac à dos sur les épaules, je pars le mardi matin 6 juin de Dinan en bus pour Rennes d’où un TGV m’emmène à Lyon. Un premier TER me dépose ensuite à Saint-Étienne. Un second prend le relais jusqu’à ma destination finale, Le Puy-en-Velay. Il est 20 h 30 lorsque j’entre dans le dortoir et prends possession de mon lit. Après un succulent repas dans un petit restaurant près du gite suivi d’une courte promenade dans le centre-ville, je n’ai aucune difficulté à m’endormir après cette longue journée de transport.

Étape 1 : 25,6 kms

du Puy-en-Velay à Saint-Privat-d’Allier

La quasi-totalité des pèlerins se retrouve le lendemain matin à 7 heures à la Cathédrale Notre-Dame-du-Puy pour la bénédiction. Nous sommes donc environ 200 personnes à participer à la cérémonie avant de recevoir une médaille frappée de la coquille en plus du fameux passeport jacquaire, le Crédential.

Une fois les 134 marches de la cathédrale descendues, le Chemin commence enfin…

L’excitation est à son comble…