Après cette journée d’inertie absolue, nous reprenons la moto dès le lendemain matin pour filer vers les rizières de Jatiluwih. Désormais, l’asphalte de la plupart des axes principaux a été refait et arpenter le bitume ne relève plus de la corvée ou de la loterie comme avant. La sécurité s’en trouve largement renforcée. Pourtant, une dizaine de kilomètres avant d’arriver à destination, la dégradation d’une route secondaire qui s’est fortement accélérée depuis l’année dernière m’oblige à slalomer entre les trous, les absences totales de goudron et les ornières. Je sens Chantal se crisper dans mon dos, mais, concentré à bien placer ma roue, je conduis à la balinaise, c’est-à-dire très lentement, en me rangeant sur le bas-côté lorsqu’un 4×4 qui promène des touristes nous croise. La loi du plus gros règne en effet ici: bus et camions forcent en général le passage devant un véhicule tout-terrain qui peut, lui, effectuer une superbe queue de poisson à une moto qui, elle-même, passe avant le vélo qui vient de s’imposer en face d’un piéton. La vigilance reste toujours de rigueur. À tout instant. Et je ne parle pas des chiens qui, même s’ils se déplacent en général sur les bas-côtés, peuvent tout de même vouloir traverser juste devant vous. Un simple coup de klaxon les fait tranquillement se ranger ou s’immobiliser au milieu de la chaussée pour vous laisser poursuivre votre chemin. En dépit de leur grand nombre, très peu d’accidents surviennent à cause d’eux. Les toutous balinais sont vraiment étonnants… Après un tour dans les rizières toujours aussi jolies et qui viennent d’être plantées, nous continuons la balade vers Penebel pour couper ensuite vers l’est et rejoindre ainsi Ubud par un itinéraire moins fréquenté. Avec l’absence chronique des panneaux de signalisation, malgré un effort louable sur les axes principaux, je ne trouve pas la route sur ma gauche. Je dois donc redescendre beaucoup plus au sud et remonter vers notre village. Que de détours pour arriver à nos fins! En guise de récompense pour ces kilomètres superflus, nous mangeons ce soir en compagnie de Stéphanie la Lorientaise qui fête ses 41 printemps. Les deux araks à l’orange que nous prenons nous grisent un peu et la soirée passe à une vitesse folle. Un peu après 22 heures, nous quittons le restaurant que la bande de Tiné nous a fait découvrir l’autre jour. Pour nous, il s’agit là d’une heure bien avancée! Sitôt couchés, nous nous endormons donc sans aucune difficulté…
Le lendemain, nous effectuons une petite visite au marché de Sukawati où nous achetons une dizaine de bracelets pour des cadeaux futurs dans les familles qui nous hébergent.
Et le surlendemain, nous partons vers l’ouest, région que nous fréquentons moins souvent. Après une quarantaine de kilomètres, nous empruntons un itinéraire que nous ne connaissons pas encore. La voie qui mène à Java, l’ile voisine, longe le littoral, coincée entre les rizières qui dévalent les pentes douces de la campagne et l’océan. Nous sommes agréablement surpris: le paysage nous enchante et nous nous attendions à beaucoup plus de circulation sur cette portion. Le plaisir de la promenade s’en trouve donc renforcé. À Pekutatan, peu avant la ville de Negara, nous nous enfonçons dans la montagne pour rejoindre Pupuan par une route sinueuse qui dégage de superbes panoramas sur la mer, la côte et les monts environnants. Dans le village de Bunutbelong, nous passons sous un arbre sacré qui enjambe la chaussée. Nous nous y arrêtons un peu, histoire de reposer nos fesses endolories par deux heures de trajet et de nous filmer devant cet énorme banian, bien connu des Balinais. La promenade se poursuit dans la verdure de la forêt, des girofliers et des caféiers qui ont désormais remplacé les cocotiers du littoral. La route continue de s’élever jusque Papuan que nous atteignons à temps pour l’heure du déjeuner. Malgré tous les kilomètres avalés depuis ce matin, nos estomacs crient famine! Nous ne déjeunons habituellement pas le midi. Nous stoppons pourtant la moto sur le parking d’un restaurant local de notre connaissance. Les nasi campuraccompagnés de leur bol de riz et de leur bouillon épicé nous ravissent, comme à chaque fois que nous mangeons ici. Repus, nous entamons la descente vers Tabanan en nous arrêtant, bien évidemment, un long moment devant les rizières de Belimbing que nous considérons comme les plus belles de Bali. Nous y rencontrons un couple de Français, tous les deux photographes. Après avoir discuté sur la beauté du lieu, nous partons mettre en pratique nos connaissances et nos préférences artistiques. Chacun choisit une direction et une attitude différentes. Le monsieur installe son trépied en équilibre précaire sur une bordure et prend de nombreux clichés de l’amphithéâtre naturel, tandis que la dame s’acharne sur des détails, accroupie dans l’herbe, le derrière au ras de l’eau. Chantal reste en retrait, en terrain sûr, et recherche le bon cadrage avec son iPad. Pour ma part, je me concentre sur un homme et une femme qui travaillent dans les parcelles nouvellement repiquées. Tout le monde y trouve son compte et repart satisfait, une heure plus tard. Le retour vers Ubud se passe tranquillement. Nous devons seulement enfiler nos capuchons pour affronter une grosse averse de fin d’après-midi qui vient gâcher un peu notre belle journée de balade.
Après une journée de repos bien mérité après les 180 kilomètres d’avant-hier, nous enfourchons de nouveau la moto pour un petit tour dans les environs d’Ubud. Nous atterrissons devant le Gunung Kawi de Tampaksiring. Nous adorons cet endroit très reposant lorsqu’il n’est pas envahi par les hordes de touristes. Aujourd’hui, la chance est de notre côté, seuls de rares guides promènent leurs clients. Pendant les trois heures que nous passons à errer entre terrasses des rizières et tombeaux royaux taillés dans la roche, nous profitons au maximum de la sérénité que dégage ce lieu.
Un autre jour, après une tentative de bain avortée dans une piscine de Sanur mal filtrée, nous retournons à Palau Serangan, l’ile aux Tortues, que Pierre nous a fait découvrir il y a une dizaine de jours. Ce midi, nous mangeons, pour à peine plus de deux euros à nous deux, dans un warungsitué près d’une plage un bon nasi campuraccompagné d’une soupe bien épicée. Puis, nous passons une partie de l’après-midi sur le sable doré à nous amuser des exploits pas toujours réussis des jeunes garçons et filles sur leurs surfs avant de retrouver nos pénates. Pour la première fois depuis septembre dernier, nous goutons ce soir autre chose qu’un plat local. Stéphanie nous fait découvrir une pizzeria où les touristes qui font la queue pour pouvoir y rentrer peuvent s’insulter sans scrupule si l’un d’entre eux tente d’abréger son temps d’attente dans la file. Heureusement pour nous, notre copine lorientaise a réservé une table et une jeune balinaise nous installe confortablement près de l’entrée. Dehors, des gens s’invectivent. Les calzone cuites au feu de bois que Chantal et moi avons choisies nous séduisent d’emblée. Elles se révèlent autrement meilleures et bien mieux garnies que celles qui nous avaient tant déçus l’année dernière dans un autre établissement, pourtant bien coté, d’Ubud. Et pour ne pas gâcher notre plaisir, le prix reste très raisonnable pour ce genre de nourriture occidentale. Nous y reviendrons, c’est certain.
Même si nous commençons à bien connaitre Bali, nous découvrons encore de nouveaux lieux, comme ce mémorial de Marga qui abrite les tombes bien rangées des résistants balinais au pouvoir colonial. On se croirait presque dans l’un des cimetières américains de Normandie, si ce n’est la couleur noire des stèles en pierre basaltique qui diffère de la blancheur du marbre des croix. Bien entretenu, l’endroit aurait de quoi séduire les visiteurs étrangers. Nous évoluons pourtant seuls, au milieu des 1 372 sépultures et à l’ombre des énormes arbres. Nous ne nous en plaignons pas. Nous poursuivons cette journée de découverte par Yeh Panas, lieu réputé pour ses sources. De nombreux bassins, privés pour la plupart et disséminés dans plusieurs villages autour de Buruan, accueillent une clientèle locale friande de cette eau chaude et sulfureuse. Une couleur rouille propre à ce type de fontaine colore plus ou moins fortement les rochers sur lesquels coule le mince filet de liquide bienfaisant. Le trouble des bassins-piscines me rebute un peu. Je ne peux m’empêcher de voir cela comme un manque d’hygiène. Je laisse sans remords cela aux autres, même si je sais que j’ai tort. Nous rentrons tranquillement vers Ubud, par le chemin des écoliers, nous arrêtant souvent prendre des photos.
La Happy Family est arrivée cette nuit à la guesthouse et nous les retrouvons après leur petit-déjeuner, à 10 heures, décalage horaire et fatigue du voyage obligent. En provenance du Sri Lanka, ils viennent se reposer quelques semaines à Bali après plusieurs mois de crapahute à travers l’Asie. Nous avons passé le dernier Noël ensemble à Krabi en Thaïlande et sommes heureux de les retrouver ici. Fred nous explique qu’ils ont un peu chamboulé leurs plans et qu’ils ont abrégé leur séjour indien, prévu au départ pour plusieurs mois, parce qu’il n’en pouvait plus de la mentalité indienne. L’obtention du visa n’avait déjà pas été chose facile et, pour le dégoûter un peu plus, il s’est fait piquer son téléphone dans un bus. Pour l’instant, il en a sa dose. Guylaine, elle, parait plus modérée, même si elle semble contente de se retrouver à Bali, destination initialement non prévue dans leur voyage. Thaïs et Gaby s’en fichent; de toute manière, ici comme ailleurs, elles auront leurs cours du Cned à suivre. On espère tous les deux que tout ce petit monde ne sera pas déçu par son choix. Après les avoir laissés découvrir Ubud une bonne partie de la journée, nous les retrouvons le soir à l’apéro pour fêter leur arrivée autour d’une bonne bière.
Le lendemain, souhaitant rester à la guesthouse pour récupérer un peu, la Happy Family nous laisse libre choix de notre destination du jour. Le soleil brille de mille feux: ce sera donc la plage à Padangbai. Une heure plus tard, nous sommes allongés sur notre serviette, à l’ombre des cocotiers. La mer, sans rouleaux pour une fois ici, incite à la baignade. J’en profite pour piquer une tête dans l’eau émeraude en regrettant amèrement d’avoir perdu mon matériel de snorkeling, ici, il y a deux semaines. Dans la matinée, nous sommes pratiquement les seuls, mais, en début d’après-midi, les touristes qui connaissent le coin commencent à arriver. Comme les vagues d’ailleurs. Elles ont fait leur retour et, avec elles, les déchets en tout genre. Je peste encore une fois sur le manque de sérieux des Balinais qui refusent de changer leurs habitudes. Je suis encore énervé par ma constatation lorsque, de retour sur ma serviette étendue devant le warungde la mama que j’étais revenu voir la veille de Nyepi pour lui demander si elle n’avait pas retrouvé mon matériel, j’aperçois une couleur rouge spécifique que je reconnais immédiatement. D’un bond, je vais me saisir du tuba et du masque posé juste à côté. Ce sont les miens. Je les identifie formellement, mais ne pourrai jamais prouver à qui que ce soit qu’ils m’appartiennent vraiment. Je prends alors le parti de les «voler» à mon tour. Chantal qui a assisté, ahurie, à la scène me conseille de les ranger dans mon sac et de nous aller. Elle a raison, même si, avant, j’aimerais bien savoir qui les a déposés là. En étudiant les quelques personnes autour de nous qui n’ont apparemment rien remarqué de mon manège, j’ai peur de comprendre. La mama m’avait expliqué que de jeunes Balinais, arrivés peu après notre départ et après la fermeture de sa boutique, avaient certainement trouvé et gardé mon bien. Je l’avais crue. Mais en y réfléchissant un peu, c’est elle qui avait dû se l’approprier pour le louer ensuite aux touristes qui désiraient faire un snorkeling et qui n’avaient pas amené le leur. J’ai déjà vu le cas ici. Je suis abasourdi. C’est la première fois que je constate qu’un Balinais peut, lui aussi, faire des choses répréhensibles. Je ne veux pas y croire et, pourtant, je suis quasiment certain d’avoir raison. J’ai honte de mon geste, mais, d’un autre côté, ces objets m’appartiennent et il est normal que j’en redevienne l’heureux propriétaire. Tant pis pour la loueuse! Chantal m’appuie en ce sens.
Du coup, avec cette précipitation improbable, nous quittons la plage plus tôt que prévu! Disposant encore d’une bonne partie de l’après-midi, nous partons en excursion dans la montagne autour de Sidemen et Rendang avant de rejoindre Ubud par Bangli et les petites routes qui serpentent au milieu des rizières, des potagers et de la forêt.
Nous retournons à Tampaksiring en compagnie de nos amis la journée du lendemain. Après avoir laissé nos motos à quelques centaines de mètres du site touristique, nous suivons un sentier qui longe un canal d’irrigation et qui débouche dans l’enceinte du temple. Zut! Nous n’avons pas payé l’entrée! Pour passer inaperçus, nous avons tout de même bien pris soin de nous recouvrir les jambes avec un sarong avant d’y arriver! Bref, nous voici de nouveau à arpenter les escaliers, mais avec plus de monde aujourd’hui que l’autre jour. Thaïs et Gaby en profitent pour se mouiller les pieds, et un peu du reste, dans le torrent qui coule au fond de la vallée. Nous continuons l’exploration de la région avec les rizières de Tegallalang. Elles impressionnent toujours la première fois qu’on les admire. Situées tout près d’Ubud, ce sont les plus visitées de Bali et celles qui illustrent les magazines. Pour notre part, nous trouvons vraiment dommage qu’on y autorise encore aujourd’hui la construction de nouveaux commerces, bars et cafés. Comme sur d’autres lieux très fréquentés de Bali, l’appel du gain encourage les dégâts, désormais quasiment irrémédiables. Dommage! Heureusement, le capital culturel résiste toujours… Pour nous remettre de cette jolie balade, et après une bière apéritive, fraiche et bien méritée par cette chaleur, nous faisons découvrir la pizzeria à la Happy Family. Les filles jubilent…
Le jour suivant, le réveil sonne à 4 heures. Nous partons en effet tous les deux pour le Tanah Lot que nous tenons à visiter tôt le matin. Nous ne le connaissons qu’avec la lumière de l’après-midi et celle du coucher de soleil. Même s’il fait nuit noire, je roule avec facilité sur la route déserte. Dans les villages, la foule se presse pourtant devant les étals de marché éclairés. On croirait que tout le monde s’active déjà, ce qui n’est peut-être pas si loin de la vérité. Nous croisons aussi quelques sportifs, perdus dans la nuit sur les bas-côtés de la chaussée, qui profitent de la fraicheur matinale pour effectuer leur jogging. Ma vigilance est mise à dure épreuve. Les premières lueurs apparaissent à l’horizon à notre arrivée sur le site. En attendant le lever du jour, Chantal profite d’un petit supermarché ouvert pour prendre un chocolat chaud. Je l’accompagne en commandant un café au jeune caissier qui nous montre comment nous y prendre. Quelques instants plus tard, nous posons les pieds sur la plage. Alors que dans la journée et principalement en fin d’après-midi où il faut pratiquement jouer des coudes pour accéder aux meilleurs points de vue, ce matin, nous sommes seuls! Du moins dans la première demi-heure. Nous en profitons pour faire toutes les photos qu’on veut sans avoir à chercher d’angles impossibles pour éliminer les intrus. Nous tournons sans gêne autour des rochers et des mares en cherchant les meilleurs endroits pour prendre nos photos. Une belle couleur bleue nimbe le rocher sur lequel se trouve le temple. Les nuages prennent une couleur rouge, puis orangée, à mesure que la luminosité augmente. Nous en profitons un maximum avant qu’un groupe d’étudiants javanais n’arrive. Mais les jeunes garçons et les jeunes filles ne nuisent en rien à nos cadrages. Disciplinés et respectueux des consignes qu’ils ont reçues, ils se tiennent à bonne distance du monument et des rochers qui l’entourent. Nous rigolons même un moment avec ceux d’entre eux qui maitrisent bien l’anglais. Et ils représentent la majorité! Chantal se fait prendre en photo un bon nombre de fois avec eux avant de nous en aller. Deux heures après y être entrés, nous quittons Tanah Lot très satisfaits. Nous ne regrettons absolument pas notre réveil très matinal. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons devant ce que Pierre appelle «son petit Tanah Lot». Mais, contrairement à l’autre jour, la magie n’agit pas. Malgré une jolie lumière dorée, il nous parait, en effet, bien fade à côté de ce que nous venons de voir. Nous y trainons tout de même quelques instants.
De retour à la guesthouse à 9 heures et demie, nous commandons notre petit-déjeuner habituel à Ketut qui n’en revient pas lorsque nous lui racontons notre expédition nocturne. Ce matin, les pancakes à la banane ont une saveur particulière, encore meilleure que d’habitude… En compagnie de Happy Family au complet, nous passons l’après-midi à la piscine de Blahkiuh. Nichée au milieu de la végétation, ce bassin olympique profite d’un cadre enchanteur et d’une eau de source sacrée située juste à côté. De ce fait, elle n’irrite donc pas les yeux; ce dont je me réjouis, moi qui ne supporte plus celle des piscines françaises.
Le matin suivant, jour de Pleine Lune, nous partons en moto tous ensemble pour le temple de Besakih où des cérémonies vont se succéder toute la journée. Revêtus de nos sarongs personnels, et d’un udeng pour Fred et pour moi que Ketut nous a prêté, nous pénétrons dans le lieu saint le plus vénéré de Bali. Les fidèles arrivent par centaines, les bras chargés de présents pour leurs divinités. Tous arborent une tenue de fête: en majorité, blanche pour les hommes et colorée pour les femmes. La file ininterrompue des pèlerins grimpe vers l’un des 22 sanctuaires du temple-mère. Nous nous joignons à eux. Nous avons de nouveau droit à de magnifiques sourires et beaucoup acceptent de se faire photographier. Quelques jolis portraits viendront encore gonfler la bibliothèque de mon disque dur, ce soir, lorsque je déchargerai les centaines de photos de la journée. Vu le nombre de clichés qu’ils ramènent à eux deux, Fred et Guylaine auront, eux aussi, un gros travail de tri à effectuer en rentrant. Pour ne pas être en reste, Thaïs et Gaby enregistrent sur leurs mobile et GoPro des vidéos qui agrémenteront le site web de la famille. Bref, tout le monde a l’air de bien aimer. Par contre, ce que Fred apprécie moins, c’est le montant élevé de la note du repas qu’ils ont pris dans un warung, à la sortie du temple. Il ne parle même pas de la qualité des plats. Mais, n’est-on pas au Mont-St-Michel local?… En rentrant tranquillement sur Ubud, je ne trouve pas la route que je voulais leur montrer et leur fais faire un détour d’une dizaine de kilomètres inutiles. Désolé! Il est 17 h 30 lorsque nous rejoignons la guesthouse. Ce soir, la bière nous semble bien bonne après cette escapade culturelle.
Après une journée de repos à Ubud, la Happy Family nous quitte pour entamer un circuit d’une semaine à travers l’ile. Nous leur souhaitons un excellent voyage.